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Par petite planete le 18 Février 2013 à 22:01
"Cheminant, il n’y a pas de chemin"
"Tout passe et tout demeure, mais notre affaire est de passer, passer traçant des chemins, chemins sur la mer.
Jamais je n’ai cherché la gloire, ni à laisser dans la mémoire des hommes ma chanson ; j’aime les mondes subtils, aériens et délicats, comme des bulles de savon.
J’aime à les voir se teinter de soleil et d’écarlate, voler sous le ciel bleu, trembler subitement et éclater…
Jamais je n’ai cherché la gloire.
Cheminant, là sont tes traces, le chemin, et rien de plus ; cheminant, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant.
En marchant se fait le chemin et à tourner le regard en arrière on voit le sentier qui jamais à nouveau ne sera foulé.
Cheminant, il n’y a pas de chemin, rien que des sillages dans la mer
Il fut un temps en ce lieu, où aujourd’hui les bosquets se couvrent d’aubépine, on entendit la voix d’un poète se lamenter "Cheminant, il n’y a pas de chemin, en marchant se fait le chemin…"
Coup par coup, vers par vers…
Loin du foyer mourut le poète. Le recouvre la poussière d’un pays voisin. S’éloignant, ils le virent pleurer. "Cheminant, il n’y a pas de chemin, en marchant se fait le chemin…"
Coup par coup, vers par vers…
Quand le chardonneret ne peut chanter. Quand le poète est un pèlerin,
quand rien ne nous sert de prier. "Cheminant, il n’y a pas de chemin, en marchant se fait le chemin…"
Coup par coup, vers par vers."
(Antonio Machado, Chant XXIX, Proverbios y cantarès, Campos de Castilla, 1917).
Traduction du castillan par Vincent Lefèvre.
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Par petite planete le 13 Février 2013 à 19:55
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris qu'en toutes circonstances,
j'étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Estime de Soi*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma
souffrance émotionnelle, n'étaient rien
d'autre qu'un signal lorsque je vais à
l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Authenticité*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de vouloir une vie différente
et j'ai commencé à voir que tout ce qui
m'arrive contribue à ma croissance
personnelle.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Maturité*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à percevoir l'abus dans le
fait de forcer une situation, ou une
personne, dans le seul but d'obtenir ce
que je veux, sachant très bien que ni la
personne ni moi-même ne sommes prêts et
que ce n'est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Respect*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à me libérer de tout ce qui
ne m'était pas salutaire, personnes,
situations, tout ce qui baissait mon
énergie. Au début, ma raison appelait ça
de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Amour Propre*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé d'avoir peur du temps libre
et j'ai arrêté de faire de grands plans,
j'ai abandonné les méga projets du futur.
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct,
ce que j'aime, quand ça me plait et à
mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
*Simplicité*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de chercher à toujours avoir
raison et me suis rendu compte de toutes
les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert
*l'Humilité*
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de revivre le passé et de me
préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je
vis au présent, là où toute la vie se
passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à
la fois, et ça s'appelle
*Plénitude*.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris que ma tête pouvait me
tromper et me décevoir, mais si je la
mets au service de mon coeur, elle devient
un allié très précieux.
Charlie Chaplin
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Par petite planete le 8 Février 2013 à 21:41
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